On ne gagne pas à abuser de l’infinitif
Apparemment, on ne perd pas souvent du temps à adapter en français le sempiternel "... und gewinnen". On gagnerait pourtant à choisir une formulation un peu plus agréable à lire. Si, si: tentez votre chance et vous verrez!
Utiliser l’infinitif maintenant!
Quand elle vient de chez nos voisin·es alémaniques, l'injonction à l'infinitif est souvent impatiente. Au risque de ressembler à d'autres. À presque toutes les autres.
Multiplication à l’infini… tif
En Suisse alémanique, la communication ne conjugue pas: elle raffole de l'infinitif. Pour économiser des mots? Alors quand on lit cela en français, il est plus facile d'en retracer l'origine que de se sentir concerné·e. L'invitation ne serait-elle pas plus directe...
Tout près du littéral (encore!)
Que d'indices pour qui souhaite trouver la langue source de ces quelques mots! Guillemets inversés, tiret d'incise peu adéquat... Avec quelque méchanceté, on pourrait aussi «trouver à redire» sur le choix du verbe, mais ce n'est pas notre genre. Si?
Bien plus qu’une traduction littérale, s’il vous plaît!
Chez nos compatriotes du delà de la Sarine, «Mehr als» est un préfixe très courant, en particulier dans les titres et accroches. Suffit-il à convaincre en terres romandes? Pas sûr, alors qu'il contredit assurément le proverbe affirmant qu'«abondance de biens ne nuit...
Dans le désordre
Les yeux et oreilles des francophones souffrent quand des adverbes sont utilisés comme sujets ou lorsqu'une inversion marche sur la tête.
Et pourtant, elle existe!
Mais si! Il suffit d'écrire (ou de dire) «Il n'existe aucune solution», et nous voilà avec une tournure que l'on ne pourra plus qualifier de «français fädärall».
Ôtez-moi ce tiret!
Le tiret existe aussi bien en allemand qu'en français, mais vous savez quoi? Il n'a pas tout à fait la même fonction dans les deux langues. Tandis qu'en Alémanie, on raffole de l'incise, elle est moins naturelle en Romandie, où on la construit souvent différemment......
Simplement déjà vu
En Suisse alémanique, on ne déteste apparemment pas les slogans, accroches et signatures qui commencent par «Einfach mehr». À voir le nombre de «Simplement-plus-quelque-chose» qui dansent devant nos yeux en Suisse romande, on pourrait croire que nous adorons ça aussi....
Infinitifs: à quand la fin?
En allemand (ou en suisse-allemand, du moins), les infinitifs font un tabac. Mais chez les francophones, ils tombent un peu à plat. Comment se sentir concerné·e par un verbe non conjugué? Un «z» au lieu de ce «r» nous impliquerait tellement plus, sans en rajouter....